De la lecture pour le week-end !
L’Observatoire s’est fait microscopique pour assister en toute tranquillité à la journée organisée en Sorbonne autour de la question sur les fondements de la discrimination contemporaine qui accueillait entre autres Pap N’Diaye, l’inénarrable auteur avec Constance Rivière du rapport sur la diversité à l’Opéra dont il avait déjà écrit tout le mal qu’il fallait en penser. Voilà donc le compte-rendu de reportage en immersion au coeur du Wokistan de la part de leur « intrépide reporter ».
Qui aurait imaginé que la nouvelle gauche américaine tournerait le dos aux idéaux libertaires de ses prédécesseurs ? Entre « appropriation culturelle » et textes jugés « offensants », la tendance du politiquement correct qui évalue la littérature selon des critères moraux se radicalise aux Etats-Unis, comme le relate Brice Couturier dans sa chronique sur France Culture.
La Fondation Obama se donne pour mission de détecter, connecter et parrainer de jeunes leaders « progressistes » à fort potentiel. C’est dans cet esprit qu’ils ont organisé et retranscrit la rencontre de la militante Assa Traoré avec Maïmonatou Mar, fondatrice de Gribouilli, « la première organisation professionnelle à soutenir et à autonomiser les femmes majoritairement noires et les femmes de couleur travaillant comme nounous en France ». Le soft power états-unien dans toute sa splendeur.
« Si on avait dit à un militant syndical des années 1980 que la gauche lui reprocherait un jour son ‘racisme systémique’ et sa ‘culture du viol’, qu’elle défendrait le droit de ‘changer de sexe’, tiendrait des rencontres non mixtes, rejetterait la promotion au mérite au profit d’une sélection sur des bases raciales et considérerait l’idée même d’identité nationale comme raciste, il serait tombé de sa chaise », écrit Christian Rioux dans une chronique qui nous vient de la Belle province.