L’intersectionnalité est décidément une notion complexe et — ce qui est à la fois sa force et sa faiblesse — élastique… Preuve ici avec l’expérience d’un ancien étudiant de Sciences Po au sein d’une association revendiquée comme intersectionnelle mais… jusqu’à un certain point.
Suite du tweet :
« une association qui prônait l’intersectionnalité et se décrivait donc comme antiraciste, feministe, antivalidiste etc. Un an après leurs débuts et suite à un différend, je leur fais remarquer qu’iels n’ont jamais organisé d’événement sur le validisme, ni même partagé d’infos à ce sujet sur leur page fb. Pire encore, ça arrivait régulièrement que les salles dans lesquelles iels organisaient leurs événements ne soient pas accessibles en fauteuil. Mais l’histoire ne s’arrête pas là. Vous pensez probablement qu’une réponse sensée aurait été d’organiser un ou deux événements sur le handicap, être plus vigilant sur l’accessibilité etc. ? Eh bien non. Leur asso a simplement arrêté de se revendiquer antivalidiste tout en continuant à prôner l’intersectionnalité. Hop, tout simplement. Malin hein ? Voilà voilà. Bonne journée ! »