
Après leurs collègues vaudois, les Jeunes Vert.e.x.s Fribourg (Suisse) passent à l’écriture inclusive non binaire avec un « x ». Ce qu’il y a de bien avec le progrès, c’est qu’il n’a pas de limite.
En quête d’inclusivité, les Jeunes Vert.e.x.s Fribourg ont voulu, par cette nouvelle appellation, montrer leur volonté de tenir compte des personnes non binaires.
« Notre combat est d’inclure le plus de monde possible et cela passe par les personnes non binaires. Cette demande est venue de l’intérieur de la section jeunesse fribourgeoise », explique Mathieu Senn, coprésident du parti, commentant le communiqué diffusé cette semaine.
Cette démarche n’est pas totalement inédite puisqu’elle avait déjà été prise, il y a quelques mois, par les jeunes vaudois, mais elle reste à ce jour peu répandue. De plus, cette norme encore plus inclusive nécessite un effort d’adaptation. Les Jeunes Vert.e.x.s Fribourg ont eux-mêmes failli à l’appliquer dans leur propre communiqué puisqu’ils ont traité du mariage pour « toutes et tous » et non du mariage « pour tou.te.x.s ».
De même, les modalités de prononciation ne sont pas encore véritablement fixées ; l’heure est à l’expérimentation au gré de la sensibilité de chacun. Reste que nos amis Wokistanais suisses montrent là un sens de l’initiative et de la créativité encourageant dans la perspective de l’avènement d’un monde toujours plus tolérant, ouvert et inclusif.